Échangisme, candaulisme, libertinage, mélangisme… quelles différences ?
De plus en plus populaire en Hexagone, Français comme Françaises libèrent de plus en plus leur sexualité pour découvrir de nouvelles sensations. Que ce soit pour casser la routine sexuelle, augmenter leur excitation, ou nourrir un appétit sexuel important, il y a beaucoup de raisons qui poussent les couples à tenter de nouvelles choses. Vous avez envie d’essayer de nouvelles pratiques ou vous êtes tout simplement curieux ou curieuse ? Libertinage, candaulisme, cote à cotisme, melangisme, triolisme, échangisme, faisons le tour ensemble sur les différences de ces pratiques sexuelles.
Le libertinage, qu’est ce que c’est ?
Provenant du latin libertinus qui signifie “esclave affranchi”, le libertinage vise à vivre ses envies, en se libérant des interdits. Bien que le libertinage puisse se réaliser lorsque l’on est célibataire, généralement, cette sexualité libérée est vécue au sein du couple.
Bien que la monogamie reste très ancrée en France, on voit de plus en plus de couples s’essayer à de nouvelles pratiques sexuelles. Que ce soit un mode de vie à part entière, pour augmenter le plaisir ou découvrir de nouvelles sensations, il y a de nombreuses façons de pratiquer le libertinage.
En effet, il dispose d’un large éventail de pratiques telles que :
- le candaulisme
- le cote à cotisme
- le melangisme
- le triolisme, ou plan à trois
- l’echangisme
Bien que l’echangisme soit la forme la plus répandue du libertinage, il ne représente, aujourd’hui, que 50 % des pratiques.
Dans l’univers du libertinage, on retrouve également les pratiques Bondage – Discipline, Domination – Soumission, Sado-Masochisme, plus connu sous le sigle BDSM, ainsi que les jeux fétichistes.
L’echangisme, qu’est ce que c’est ?
L’échangisme est une pratique sexuelle au cours de laquelle deux couples, homosexuels ou hétérosexuels, échangent temporairement leurs partenaires.
Pratiqué depuis la nuit des temps, l’echangisme était très fréquent durant l’antiquité par exemple, où les femmes et les hommes participaient à des orgies sexuelles dans les thermes ou au cours de soirées festives.
En France, la libération des mœurs du XVIIIe siècle a permis à l’echangisme de revenir sur le devant de la scène.
Dans cette pratique sexuelle, l’échange est approuvé par les deux membres du couple. En effet, pour jouir pleinement des plaisirs de ces soirées, il est primordial que le respect et l’éthique soient de rigueur.
Loin de remettre en question la notion de couple, l’echangisme peut s’envisager comme l’une des solutions à la routine sexuelle. Cette source de fantasme, de plus en plus répandue, sépare l’amour de l’acte sexuel, et ce, en toute discrétion.
Il y a aussi quelques spécificatiés comme
- Le « 2+2 » : ou 2 couples permuttentent leur partenaires mais restent assez séparés
- Le « 4 » : ou 2 couples échanges leur partenaires mais se mélangent volontier
- Le « 3+1 » : ou un membre du couple s’isole pour regarder les ébats amoureux des 3 autres membres du groupe
Le plus souvent, l’échangisme s’accompagne d’attouchements, de caresses et pénétrations sexuelles.
Bien sur le libertinage peut se pratiquer entre 2 couples mais aussi en groupe. On parle alors de pluralisme.
Le melangisme, c’est quoi ?
Le mélangisme est tout simplement ou forme d’échangisme ou les partenaires ne se mélangent que pour des caresses ou des attouchements. La pénétration sexuelle reste entre les partenaires du couple régulier.
De nombreux couples préfèrent se limiter au mélangisme pour assouvir leur fantasme et ne souhaitent pas forcément partager plus.
Le melangisme est une relation intime entre plusieurs personnes consentantes, excluant toutes pénétrations, qu’elles soient anale ou vaginale. Toutefois, le melangisme n’interdit pas, à condition que le ou la partenaire soit d’accord, la pénétration avec des objets.
Dans cette pratique sensuelle née au XVIIIe siècle, les préliminaires sont de vigueur. Baisers, caresses et regards sont de mise dans le melangisme. Si la pénétration avec un sexe est interdite, les échanges bucco-génitaux ainsi que la masturbation sont possibles.
Les règles du mélangisme sont à établir au sein du couple. En effet, certains vont accepter la pénétration avec des objets, mais refuser la fellation ou le cunnilingus quand d’autres vont s’entendre sur l’interdiction d’embrasser l’autre partenaire lors de la pratique sexuelle.
Le cote à cotisme, qu’est ce que c’est ?
Les couples pratiquant le cote-a-cotisme ne permuttent pas leur partenaire. Les couples réguliers restent ensemble ; les couples font l’amour les uns à coté des autres, se regardent, mais ne se touchent pas. La pénétration sexuelle est seulement avec son / sa partenaire régulier(e).
Dans cette pratique sexuelle, un couple s’adonne aux plaisirs charnels à côté d’un autre couple qui fait l’amour. Dans le cote à cotisme, les deux couples n’ont aucun contact entre eux. Les ébats sexuels sont donc observés de par et d’autres par les différents membres des deux couples sans qu’il n’y ait d’échanges et/ou de contact entre les partenaires extérieurs du couple.
Dans le cote à cotisme, seul le contact visuel est de rigueur. Il n’y a pas de limites au nombre de couples qui peuvent faire l’amour côte à côte. Cette pratique sexuelle peut se faire en intimité entre deux couples après une soirée ou dans une pièce remplie de couple faisant l’amour.
Le candaulisme, c’est quoi ?
On parle de candaulisme lorsqu’une personne ne particpe pas directement aux ébats amoureux. Cette dernière se place en spectateur et offre son ou sa partenaire à un ou plusieurs couples. Les adeptes du candaulisme sont excités en voyant leur partenaire faire l’amour avec d’atres personnes.
L’origine du mot nous vient de la mythologie grecque. En effet, vers le VIIIe siècle avant J.-C., le roi Candaule, trouvant que sa femme était la plus belle de toutes les créatures du monde, offrit sa femme à Gysès, son garde du corps. Le roi Candaule observa alors leurs ébats sexuels.
Le candaulisme est donc une pratique consistant à regarder sa ou son partenaire avoir du plaisir sexuel avec une tierce personne.
À la différence du voyeurisme, cette pratique doit être approuvée par les deux partenaires du couple. Il permet d’augmenter le plaisir sexuel du couple.
Outre pimenter la vie de couple, ce voyeurisme concerté vise à reconsidérer le principe de jalousie et à augmenter l’excitation du voyeur.
Ce fantasme partagé ne peut se réaliser que si les deux membres du couple en ont envie.
Le triolisme, ou plan à trois
Loin des mœurs sexuelles de certaines expériences telles que l’échangisme ou les pratiques BDSM, le triolisme est assez répandu chez les couples.
Le triolisme implique 3 partenaires dans une relation sexuelle. Dans ce plan à trois, toutes les combinaisons sont possibles, il peut s’agir de :
- 2 hommes avec 1 femme
- 2 femmes avec 1 homme
- 3 hommes ou 3 femmes ensemble
De manière générale, le triolisme s’essaye en couple. Les membres du couple invitent une tierce personne à partager un ébat sexuel.
Que ce soit pour sortir de la routine sexuelle ou pour alimenter un appétit sexuel important, le triolisme est une expérience idéale.